Logement

L'heure est à la surenchère

Port-au-Prince faisait déjà face à une crise aiguë du logement avant la catastrophe du 12 janvier 2010. La destruction massive des maisons dans plusieurs quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et de ses environs n'a fait qu'empirer la situation. Une bonne occasion pour les propriétaires de doubler, tripler et même quadrupler le loyer de leurs maisons épargnées par le séisme meurtrier de janvier dernier.

André (nom d'emprunt), un cadre d'une entreprise de presse de Port-au-Prince, est bien placé pour parler de l'envolée des loyers dans le secteur du logement après la catastrophe du 12 janvier. « Un appartement attenant au mien dans le quartier de Frères a été affermé à 6 000 dollars américains avant le séisme, raconte ce professionnel de la presse. L'appartement en question vient d' être affermé à plus de 17 000 dollars après la catastrophe du 12 janvier .» C'est un exemple parmi tant d'autres. « Je paie à 60 000 gourdes l'an un appartement

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