Contre les chants sexistes et violents, des bandes à pied

Dimanche 8 janvier, aux environs de 17 heures, nous étions dans les rues de Port-au-Prince et nous fûmes blessées d'entendre des bandes à pied lancer des propos violents et dédaigneux à l'égard de l'assassinat de Ginoue. Les groupes étaient constitués, comme d'habitude, de plusieurs centaines d'hommes avec quelques femmes qui s'exhibaient avec exaltation. Ils chantaient à tue-tête et représentaient Valdo, le meurtrier, comme un héros, un super macho. Leur chanson disait : « Medam men Valdo, jete'n ». Au prime à bord, on a cru que l'intention ét