Rassemblés devant la façade principale du Palais national, les manifestants exhibent leurs pancartes de fortune faites de carton. Ils crient : "Hitler et Fernandez se marasa" comme si ce dernier mérite la mort. La mort, en vérité, ils commencent à brûler les pancartes comme s'ils brûlaient le président dominicain lui-même alors qu'ils tournent autour du feu comme dans une cérémonie vaudouesque. De là se dégagent beaucoup d'adrénaline dans l'air.
Etudiants, syndicalistes, militants, enfants de rue... frustrés par les récents mots de travers