Colère, exaspération pour accueillir Fernàndez

Surprenante hostilité à la courte visite du président Leonel Fernàndez à Port-au-Prince. Pneus enflammés, jets de pierres contre la police anti-émeute, pancartes, chants patriotiques...les centaines d'étudiants, de syndicalistes, d'enseignants...et d'organismes de droits humains massés aux alentours du Palais présidentiel ne ménagent pas les moyens pour dénoncer l' « arrogance » du chef de l'Etat dominicain et la chasse, des fois, violente des Haïtiens de l'autre côté de l'île.

Dieudonné Joachim et Jobnel Pierre
Par Dieudonné Joachim et Jobnel Pierre
12 déc. 2005 | Lecture : 4 min.
Rassemblés devant la façade principale du Palais national, les manifestants exhibent leurs pancartes de fortune faites de carton. Ils crient : "Hitler et Fernandez se marasa" comme si ce dernier mérite la mort. La mort, en vérité, ils commencent à brûler les pancartes comme s'ils brûlaient le président dominicain lui-même alors qu'ils tournent autour du feu comme dans une cérémonie vaudouesque. De là se dégagent beaucoup d'adrénaline dans l'air. Etudiants, syndicalistes, militants, enfants de rue... frustrés par les récents mots de travers
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