Invité par les élèves du lycée Alexandre Pétion à présenter une causerie sur les obstacles au développement de la littérature écrite par les femmes en Haïti, je nourrissais une certaine inquiétude. Le formalisme un peu pompeux – j’ai été contacté par le « président » et « l’ambassadeur » - n’avait rien de rassurant. À cette époque où l’obsession statutaire prend le pas sur le travail qui seul peut justifier le titre ou la fonction.
Mais une fois arrivé à l’hôtel Royal Oasis où se t