C’est un Noël maigre que nous vivons. Dans les rues qui ont peur, font peur, on ne voit pas des amoureux partager des gestes de tendresse, on ne voit pas d’espérance dans les yeux des enfants. On entend parfois le bruit de la sirène d’un véhicule officiel. On entend le bruit des balles se confondant aux éclats des feux d’artifice. On se demande lesquels sont les plus fous, des tireurs de balles réelles et des obsédés des pétards. Ceux qui ont une « famille » (ce ne sont pas ceux qui souffrent le plus) se concertent : ré