On dit que le processus est long et compliqué, que cela fait beaucoup de gens. Mais il reste que la formation du Conseil national de transition (CNT) est la seule expression aujourd’hui de la volonté de faire de la majorité un acteur politique. Comment éviter la seule légitimité possible ici, celle qui vient du nombre, dans un pays où le principe de représentation est mis à mal par une longue file de pouvoirs de facto qui ne représentent qu’eux-mêmes ? Ceux qui plaident pour un compromis à la va-vite entre les acteurs politiques