Je me suis précipité vers cette ultime trace, sa dernière phrase publiée. Cette dernière phrase fait tout le livre, Petites Cendres ou la Capture, c’est-à-dire 217 pages, mais pour être aussi précis qu’elle aimait l’être, je dirais 196 pages. Proust fait pâle figure devant une pareille plongée dans l’encrier. Et dire qu’il ne s’agit pas d’un seul livre, mais bien de onze livres écrits en apnée par une nageuse en eaux glauques. Mais il y a cette dernière fusée dans la nuit, cet éclat qui illumine encore mon visage d’enfant toujours rav