La légende de Villard Denis

La légende de Villard Denis Est une légende simple et amère Sous le tournoiement des couteaux de l’ardoise du verre rempli Et de la corde en coryphée dans les branches Elle voit au loin la cendre du cœur tourner Entre les crocs et les salives Pour dire le geste du cœur-aux-chiens La légende était à leurs pieds Avec mes vitres brisées dévorantes Ma chemise trop fine voulant encercler l’incendie Voici la légende du cœur-aux-chiens Avec la célérité des flammes de la main Qui disent non pour son sang vif Ses cloches sonnent avec un bruit de bois sec Dessus les arbres brisés en paraboles Pour l’entraîner dans les dangers des fantômes tourbillonnants Près du parapet des mots en serpents La légende de Villard Denis à vos oreilles Court à pas d’enfant dans les feuilles Elle était docile aux pieds de la Sainte aux yeux d’argent Le brasier recouvrant sa face Elle est broyée par les pierres de vos entrailles Et veut parler au braiement du soleil Le langage de l’homme pathétique Et que viennent les poètes d’antan Et s’en aillent ceux d’aujourd’hui Dans le cycle de ses lamentos Derrière le voile du crâne où se tissent les funérailles fissurées Pour contenir son dos dans la gloire de sa parole revenue Un voyage qu’elle entreprend à sa façon Pour pénétrer dans l’or ouvert Des bras de la Vierge aux cheveux blonds C’est le cœur de Villard Denis Émerveillé d’un monde en pâture Sous les nuages violets des chiens Où gisent le glas de la tombe et l’émerveillement de ses nuits Crépitant dessous les sanglots dans le crachoir imberbe de sa face Un cœur aux pourceaux dans la patrie brûlée des passants Et qui craque sur les fémurs de la fleur aux dents Dévidant la bouteille de ses mots sans âge Mourant dans la chaîne des flots Sous les flûtes de farine du cœur O suaire de ma naissance Sur la table au tiroir ouvert Où le verre creuse le puits pour dévider le miracle Des roses fanées sur la surface de la légende S’appuyant la tête à vos genoux Ce n’est pas adieu que je dis aux étoiles de vos talons    Qu’en Enfer les dieux vous bénissent Et sous la girouette du sang Chante la légende de Villard Qui est une légende immortelle                                                 (IDEM et autres poèmes) .

Le Nouvelliste
Par Le Nouvelliste
25 nov. 2021 | Lecture : 3 min.

La légende de Villard Denis
Est une légende simple et amère
Sous le tournoiement des couteaux de l’ardoise du verre rempli
Et de la corde en coryphée dans les branches

Elle voit au loin la cendre du cœur tourner
Entre les crocs et les salives
Pour dire le geste du cœur-aux-chiens
La légende était à leurs pieds
Avec mes vitres brisées dévorantes
Ma chemise trop fine voulant encercler l’incendie

Voici la légende du cœur-aux-chiens
Avec la célérité des fla

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