De toutes les mesures prises par le gouvernement Henry, celle du renvoi de la composition du Conseil électoral provisoire de Jovenel Moïse est la plus significative.
Le premier ministre peut se féliciter d’avoir scoré, même si aucun gardien ne surveillait les buts et qu'aucun public ne priait pour que l’ancien CEP reste en place.
Ce Conseil électoral, que le président Moïse lui-même gardait sous la main comme monnaie d’échange, au cas où un jour il obtiendrait un accord avec l’opposition et devait lâcher