Deux mois après l’assassinat du président Jovenel Moïse, un deuxième juge d’instruction a pris en main l’affaire Moïse. Le premier s’était déporté pour raisons de « convenance personnelle ». Le deuxième juge, à qui plus de moyens a été octroyé, a tenté à plusieurs reprises d’auditionner un premier inculpé. A chaque fois, il a buté sur les conditions de travail au parquet de Port-au-Prince.
L’insécurité ambiante, dans la zone où loge le parquet, empêche des fois de s’en approcher. Quand prévenu, avocat et juge sont