Haïti, traversée par au moins trois failles sismiques, se trouve sur la route des cyclones. Avec un coefficient de risques très élevé, une gouvernance locale et centrale faible, le pays est devenu un vieux routier des catastrophes et des évaluations post-catastrophe (PDNA). Après celles de 2008, de 2010 et de 2016, les autorités planchent sur celle d’après le séisme du 14 août avec les mêmes ambitions de refondation territoriale, économique, sociale et institutionnelle qui ne se matérialisent pas dans la glaise du réel.
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