Erlain Germain
Aux premières heures du 7 juillet 2021, Haïti est réveillée d’un cauchemar lointain. Par une note officielle du Premier ministre haïtien, Claude Joseph, les titres des médias sont en filigrane. Jovenel Moïse, président contesté, est assassiné dans sa résidence privée à Pèlerin 5 par un groupe d’étrangers. La nouvelle fait l’effet d’une bombe. Sa sonorité ressemble à une suffocation des hostilités diverses exprimées sans relâche contre l’amateurisme et l’opiniâtreté de l’administration Moïse depuis le v