L.N. : Dans quel contexte, la patrimonialisation et la promotion des mémoires de l’esclavage peuvent-elles avoir des retombées positives sur la construction d’une société de paix, de justice sociale et de vivre-ensemble dans un pays où la question de la mémoire semble relégués au second plan ? Avez-vous remarqué, lors de votre recherche, qu’il y a une crise mémorielle en Haïti ?
J.R.A. : La notion de « mémoire de l’esclavage » a été peu explorée dans la perspective du patrimoine. Son caractère