Mardi, premier jour de décembre, 11 heures du matin. Tara’s n’est pas le foyer bourdonnant qu’il est d’habitude lors des soirées tendances. Ce matin, la belle cour est vide de monde, calme, reposante. Il y a des tentes qui cherchent leur place et Carmelita Douby qui passe des instructions.
Une brise fraîche fait oublier, l’espace d’un cillement, le tohu-bohu de la ville. À l’entrée et sur les balustrades, quelques « bòs » s’affairent à donner des coups de pinceaux. Tara’s se refait une beauté à la veille d’Art