Il est 10 heures passées de 45 minutes. Ce dimanche soir, sur l’Avenue Panaméricaine menant à El Rancho, ce n’est ni l’embouteillage causé généralement par tous les évènements de ce genre, ni la longue file de ces dames sapées comme jamais, hissées sur leurs talons aiguilles qui longent la rue José Marti. A l’entrée de l’hôtel, tout est calme et ce calme se fait inquiétant. Pour une soirée devant débuter d’ici peu, ça sent tout carrément « yon pwogram pisin ». Mais une fois sur les lieux, on avait to