La rude réalité de la pandémie

Pendant le confinement, je me suis surpris un jour à penser au privilège que j’ai de pouvoir assister à cet évènement particulier.

Docteur Alix Coicou (médecin- psychiatre)
Par Docteur Alix Coicou (médecin- psychiatre)
22 mai 2020 | Lecture : 3 min.

Pendant le confinement, je me suis surpris un jour à penser au privilège que j’ai de pouvoir assister à cet évènement particulier. Immédiatement après, j’ai réfléchi et j’en suis arrivé à la conclusion que j’aurais préféré ne pas vivre ce malheur. Tout le monde est déguisé, on parle avec un masque, on observe la distance sociale et, par conséquent, on ne peut pas se serrer la main, encore moins s’embrasser, pas même la famille ou les proches. Il y a un manque de spontanéité, une méfiance qui nous empêche d´exprimer nos sentiments avec ais

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