Interview

Fouad, pour combler sa solitude aux États-Unis

Le confinement, la solitude est source de poésie pour André Fouad. Dans le silence des jours et des nuits sous le ciel de Floride, l’auteur de « Bri lan nwit » aiguise sa lyre. Récemment, dans les colonnes de Le Nouvelliste, le poète a révélé à travers un papier – « Dans l'intimité de l'écriture au temps du covid-19 » – qu’il écrit pour tromper la mort ou encore pour dompter pleinement les fausses rumeurs du vent en ce temps où l'on se confine entre quatre murs dans le silence de la page qui défile des lignes au gré de l'inspiration ». Fouad s’ouvre à notre quotidien.

Claude Bernard Sérant
Par Claude Bernard Sérant
31 mars 2020 | Lecture : 3 min.

Le Nouvelliste (L.N.) : Comment le poète André Fouad vit-il à l'ère du coronavirus ?

André Fouad (A.F.)  : À l'ère du Covid -19, je lis beaucoup. J’écoute de la musique. Il m'arrive de me plonger dans des méditations intenses sur l'avenir du monde face aux rumeurs de guerre, des folles rumeurs du vent. Le temps se fait de plus en plus terne, voire de plus en plus déshumanisant.

L.N. : Quels livres lisez-vous maintenant? 

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