Le transport en commun, l'une des victimes du COVID-19

Le transport en commun n’est pas directement concerné par les mesures prises pour lutter contre la propagation du Coronavirus. Les tap-taps, les minibus, les bus, les camions et les motocyclettes continuent de fonctionner comme à l’accoutumée. Mais, en termes d’affluence, l’arrêt complet des activités de certains secteurs de la vie nationale ont des incidences sur le transport. Dans une grande partie de la journée, les véhicules assurant ce type de transport roulent à moitié vide. Quasiment vide certaines fois. Ce qui constitue un énorme manque à gagner pour le transporteur.

Jose Flecher
Par Jose Flecher
26 mars 2020 | Lecture : 2 min.

Il n’y a pas beaucoup d’étude institutionnelle sur le transport en Haïti. Mais ce secteur demeure une activité rentable. Des milliers de chauffeurs et propriétaires de véhicules en dépendent. Tandis qu’on était en 2006 où le dollar américain s’achetait à 37 gourdes, une enquête réalisée par l’Institut haïtien de statistique et d’informatique (IHSI) a révélé que rien dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, zone dans laquelle ce type transport est utilisé `à environ 86%, générait directement pas moins de 14.6 milliards et une val

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