Nous y voilà dans l'univers d'une petite fille de deux ans. Deux et demi. L'incipit est assez évocateur et captivant. Ça me rappelle ma tutrice, Fanette Nelson, en classe de 3e collège, qui nous expliquait l'enjeu de la première phrase d'un roman. « Mon premier amour avait les dents jaunes. » Il n'y a aucun doute. On veut en savoir davantage. De cette lecture déferlante, ce qui est magique, c'est l'histoire d'amour d'une enfant pour un loup aux yeux d'or. Elle grandit, certes, mais la jeune fille n'a pas perdu de sa grâce en