Il a fallu un lever de boucliers des habitants de la troisième circonscription de Port-au-Prince et de Carrefour, un défilé d’étudiants dans les rues de la capitale et un mouvement «bat tenèb» de la journée du mercredi 12 février pour porter les autorités haïtiennes à s’engager contre l’insécurité généralisée qui mine le pays. Depuis le début de l’année 2020, à côté des cas de vol et de braquage, Haïti, plus particulièrement l’aire métropolitaine, est soumise à une vague de kidnappings qui ne laisse personne i