Chaque jour, la circulation automobile dans la capitale haïtienne constitue une vraie galère. À certaines heures de la journée, parfois même jusqu’au crépuscule, Port-au-Prince devient un labyrinthe infernal où les automobilistes se retrouvent piégés comme des souris prises dans une trappe. Ceux qui ont emprunté l'entrée sud de la capitale, de Fontamara au Portail Léogane au cours de cette semaine, peuvent en témoigner. Le constraste, quant à la circulation dans ce tronçon, est assez frappant. Selon l’humeur des chefs de gang c