Il revient aux écrivains de traduire les signes du temps, de décrypter les hiéroglyphes inscrits sur le flou des nuages, de traduire ce que nous dit goudougoudou, cette plainte lugubre, sinistre, qui nous a traversés l’après-midi du 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes et 10 secondes (heure locale), ce remue-ménage de la terre comme si elle a voulu vomir des pulsions trop longtemps refoulées. Depuis lors, le séisme hante la psyché de nos artistes, de nos penseurs, de nos écrivains, de nos devins, de nos prêtres, de nos fous doux ou