Entre l'obscurité, la poussière, le chômage et la vie chère, la ville des Gonaïves, durement éprouvée en septembre 2004 suite au passage de la tempête tropicale Jeanne, a marqué à sa manière le premier anniversaire de cette catastrophe ayant laissé derrière elle des milliers de morts et causé des dégâts matériels considérables.
Au cours d'une tournée dans la Cité de l'indépendance, le week-end écoulé, Le Nouvelliste a constaté que la ville rebelle est loin de retrouver son visage d'antan, flétri d'une part, par la rébellion armée (septembre