De nombreuses institutions publiques, notamment le palais de Justice, sont rattrapées par la vague d’insécurité qui plane au Bicentenaire et ses environs. Si des juges, des commissaires du gouvernement et des substituts, des officiers de la police judiciaire ainsi que des avocats ont longtemps demeuré dans leur mutisme et vaqué à leurs activités dans l’effroi, il devient à présent un véritable défi d’arpenter cette voie publique et de travailler en toute quiétude audit palais. La paralysie des activités ces deux derniers mois a favor
Insécurité/ «peyi lòk»
Les justiciables très affectés par la crise
Le palais de Justice se trouve dans l’ornière depuis que le récurrent phénomène «peyi lòk» hante le quotidien de chaque Haïtien. Les riverains fuient littéralement le Bicentenaire où est logé le temple de Thémis. La police nationale semble incapable de remplir sa mission de protéger les vies et les biens, l’insécurité prend des jalons et les portes du palais de Justice et les tribunaux s’ouvrent selon que la situation est moins tendue d’un jour à un autre. Toutes les activités sont du coup interrompues.