Ces dernières semaines, à Port-au-Prince et dans d’autres villes du pays, des milliers de manifestants ont exigé la démission du président Jovenel Moïse. Le chef de l’Etat, disposant de presque tous les leviers de pouvoir, avec son chef de police nommé, son État-major des FAD’H, son conseil de la BRH désigné, un président de la cour de cassation choisi, n’est toujours pas capable d’instaurer une gouvernance apaisée.
Il a multiplié des initiatives à courte vue, commis des fautes de timing, compliquant ainsi, par exemple,