Les tirs nourris qui retentissent au Bicentenaire régulièrement résonnent comme une pluie de grêle au palais de Justice. À chaque rafale entendue au Village-de-Dieu ou ailleurs, sans prendre le temps de réfléchir, qu’ils soient officiers de justice ou justiciables, les gens se mettent à courir. D’autres essaient de se mettre à couvert sous des toits ou derrière des arbres. C’est devenu une habitude. L’affluence devient de plus en plus rare au palais de Justice depuis environ deux semaines. L’espace est déserté.
«Nous sommes obligés de