La justice prise dans un étau

Depuis les deux semaines d’arrêt de travail des magistrats des 18 juridictions du pays en mai dernier, tout va de mal en pis pour le secteur judiciaire qui, tel un mouvement rectiligne, revient avec les mêmes problèmes chaque année. Déjà décrié pour sa lenteur, ce système souffre de l’inertie la plus totale suite aux récurrents troubles sociopolitiques qui influent sur les institutions régaliennes du pays.

Caleb Lefèvre
Par Caleb Lefèvre
26 juin 2019 | Lecture : 3 min.

Cela fait près d’un mois depuis qu’aucune audience ne s’est tenue au tribunal de première instance de Port-au-Prince, la plus importante juridiction du pays. Les autres tribunaux de cette juridiction étaient également au point mort bien avant que les petrochallengers et des opposants du pouvoir en place ne lancent successivement une marche et une grève générale de deux jours. Depuis, la justice est dans l’impasse.

Il est environ une heure et demie ce mardi. La cour du palais de justice, au Bicentenaire, ne ressemble plus au park

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