Tout bouge autour de moi: le 12 janvier version Dany Laferrière

«L’écriture à la sublime et apaisée de Laferrière s’oppose au misérabilisme pour nous offrir non pas une comptabilité des dégâts mais l’acte de renaissance d’une terre encore démantibulée et dont les habitants préservent jalousement la dignité », a écrit Alain Mabanckou.

Ricardo Lambert
Par Ricardo Lambert
25 juin 2019 | Lecture : 2 min.

« Personne ne peut prévoir où la mort l’attend. » Une phrase qui colle parfaitement à l’expérience qu’a vécue Dany Laferrière le 12 janvier 2010 au restaurant de l’hôtel Karibe en train d’attendre le plat qu’il a commandé alors qu’il était venu participer comme lui au festival Étonnants Voyageurs. « La terre s'est mise à onduler comme une feuille de papier que le vent emporte. Bruits sourds des immeubles en train de s'agenouiller. Ils n'explosent pas. Ils implosent, emprisonnant les gens dans leur ventre... »

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