'' Pour Jacques Roche''

Le cri de Jacques

Il est midi Les ténèbres claquent La porte de port- au- crime Comme un soupir Habité jusqu'au fond de l 'oubli Il est minuit La ville boit le sang De l'oiseau Qui chante Qui danse Dans les ratures des îles A l'aube Le scandale fragmente Le souffle des bidonvilles La douleur Habite les yeux Les cyclones Chantent les funérailles La douleur Habite les yeux Des corridors Des trottoirs Et des âmes Ravagés par La nudité du néant Ils crient A haute voix Dans les cathédrales Vive la mort ! Vive le sang dans les écritures ! Pourtant Pòtoprens Ap vomi san à la croisée des poignards Aux entrailles de l'oiseau immortel Comme un cercueil Habité par les ténèbres Jacques habite Le coeur des cimetières Des voix maquillées Par la peur Des pleurs oubliées Dans les tiroirs Des regards Brûlés par les fenêtres.

Jean Pierre
Jacques Adler.
Par Jean Pierre Jacques Adler.
02 sept. 2005 | Lecture : 2 min.
Il est midi Les ténèbres claquent La porte de port- au- crime Comme un soupir Habité jusqu'au fond de l 'oubli Il est minuit La ville boit le sang De l'oiseau Qui chante Qui danse Dans les ratures des îles A l'aube Le scandale fragmente Le souffle des bidonvilles La douleur Habite les yeux Les cyclones Chantent les funérailles La douleur Habite les yeux Des corridors Des trottoirs Et des âmes Ravagés par La nudité du néant Ils crient A haute voix Dans les cathédrales Vive la mort ! Vive le sang dans les écri
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