«La situation économique se détériore, les autorités ne peuvent plus faire comme si tout est normal », selon Kesner Pharel

La situation économique devient de plus en plus compliquée pour les ménages qui ne peuvent plus se nourrir comme avant. Dans les marchés publics, les prix des produits de première nécessité ne cessent de grimper.

Danio Darius
Par Danio Darius
13 mai 2019 | Lecture : 3 min.

« Le prix du riz a presque doublé en moins de cinq ans. La marmite se vend à 250 gourdes contre 150 gourdes sous Martelly. Il en est de même du blé », raconte André, un petit commerçant qui mène ses activités au marché de Tabarre. « Le gallon d’huile végétale se vend à 500 gourdes. Le petit pot de beure est passé de 75 à 100 gourdes en moins de trois mois. Le spaghetti coûte 35 gourdes », se lamente-t-il.

« Les prix exagèrent », crie un grossiste à Télélé, un autre marché situé sur la rout

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.