«Les bandits finiront tous comme Ti je», prévient Me Paul Éronce Villard

Les forces de l’ordre ont pourchassé le chef de gang de Savane-Pistache, Sony Jean, alias Ti je, jusqu’à l’abattre dans la nuit du 29 avril 2019 à Delmas 83. Si les responsables de la Police nationale d’Haïti (PNH), qui étaient jusqu’ici dos au mur, se réjouissent de cette nouvelle, pour le commissaire du gouvernement Paul Éronce Villard, la mort de Ti je ne résout pas le problème de l'insécurité. Ce n’est qu’un acte symbolique qui doit servir d’exemple aux bandits notoires qui doivent remettre leurs armes ou périr.

Caleb Lefèvre
Par Caleb Lefèvre
30 avr. 2019 | Lecture : 3 min.

Le chef de gang Sony Jean, qui faisait retentir des armes de guerre depuis Carrefour-Feuilles en laissant sur son passage des blessés et des morts par balle, a trouvé la mort lundi soir. Les familles victimes des exactions de ce bandit n’ont pas tardé à gagner les rues pour exprimer leur joie. Le directeur général de la police nationale, Michel-Ange Gédéon, n’a pas mis du temps à réagir : «Félicitations aux policiers de la DDO, des unités spécialisées, de la police administrative en général qui ont traqué ce bandit jusqu’à le porter

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