EDH dans la tourmente, le black-out s’impose

Seulement une des trois turbines de la centrale hydroélectrique de Péligre tourne actuellement à cause de la baisse significative du niveau de l’eau, des raretés répétitives du carburant sur le marché local,  les opérations « peyi lòk » et les faibles recettes de l’EDH, sont autant de difficultés avancées par l’ingénieur Hervé Pierre-Louis, directeur général de l’EDH, pour expliquer le black-out qui fait rage dans le pays, au cours d’une conférence de presse, ce mercredi, en marge de la journée porte ouverte au barrage hydroélectrique  de Péligre.

Gérard Junior Jeanty
Par Gérard Junior Jeanty
10 avr. 2019 | Lecture : 4 min.

Sans l’ombre d’un doute, avec les difficultés que connait l’EDH, le courant 24 sur 24 promis par le chef de l’Etat, Jovenel Moïse, n’est qu’une chimère. Ces derniers temps, le black-out règne en maitre dans les foyers. La production de l’EDH est en chute libre. La centrale de Péligre, qui a une capacité de 54 mégawatts, ne produit actuellement qu’environ 13 à 15 mégawatts, d’après l’ingénieur Cadet Ernst qui jouait le rôle de guide au cours de cette journée porte ouverte à la centrale de Péligre. « La sécheresse, le déboisem

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.