Interpellation du Premier ministre: la Chambre basse s’empresse de devancer le Sénat

Trois jours après la décision de neuf sénateurs de signer, en pleine séance d’audition du CSPN, « un acte d’interpellation » du Premier ministre Jean-Henry Céant, du ministre de la Justice Jean Roudy Aly et du ministre de l’Intérieur Jean Marie Reynaldo Brunet, la Chambre des députés revient en force sur la scène politique et coupe avec fracas le chemin des sénateurs interpellateurs. En effet, la Chambre basse devance les sénateurs en fixant l'interpellation de l'ensemble du gouvernement au lundi 18 mars, alors que le Sénat a fixé son interpellation au 20 mars.

Samuel Celiné
Par Samuel Celiné
15 mars 2019 | Lecture : 2 min.

Dans une correspondance adressée le jeudi 14 mars au président de la Chambre basse Gary Bodeau, 70 députés ont jugé bon et de fait ont demandé au président de la Chambre d’interpeller le Premier ministre Jean-Henry Céant et son gouvernement. Cette velléité spontanée va jusqu’à porter les élus du peuple à fixer eux-mêmes la date de la séance, soit le lundi 18 mars 2019.

Pas moins de sept motifs servent de justification à la velléité des députés interpellateurs. Ce sont : « Le non-respect de sa politique générale&nb

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