«Haiti is closed for business ». Hier encore, un ancien Premier ministre haïtien déclarait : « Haiti is open for business » [Haïti est ouvert au monde des affaires]. Dans son imaginaire, le pays renaissait des cendres du séisme, de l’épidémie de choléra et des dégâts de l’ouragan Matthew. Des investisseurs étrangers optimistes, après avoir obtenu de juteuses exonérations d'impôts, avaient nettoyé les plages et érigé des hôtels et des clubs. Quelle imagination ! « Open for business », en effet. Il semble que c’était hier. Mais c'était