Rareté et escalade des prix produits de première necessité sont au rendez ce lundi, cinq jours après le lancement de "l'opération lock" décrétée depuis le 7 février dernier par l’opposition politique. A Laboule, route de kenscoff ,il fallait compter ,ce matin, 60 gourdes pour un sachet de pain qui se vendait hier encore au prix de 50 gourdes.Pas de gaz propane et plus d’une épicerie ne dispose plus de gallon d’ eau.
La situation devient de plus en plus compliquée pour les habitants de Laboule et ses environs qui rencontrent beaucoup de difficultés pour s'approvisionner. Ils sont aux abois. De nombreux supermarchés et épiceries de la place font en effet, face à une pénurie en raison du mouvement de blocage baptisé "opération lock" qui vise à exiger le depart du président Jovenel Moise. Pas moyen pour eux de se réapprovisionner leurs stocks, alors que la demande augmente de plus en plus. Ce qui explique l'escalade dans les prix des produits.
Depuis vendredi, c'est l'affluence dans les stations à essence. Aucune d'entre elles ne dispose depuis samedi de propane. Les gens achètent en grande quantité dès qu'il trouve un produit de premiere nécessité.
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