La rareté de carburant recommence déjà

2019 s’ouvre sur une nouvelle rareté de produits pétroliers au pays. L’exaspération face aux conséquences des raretés, la dénonciation de la préservation d’intérêts particuliers ne se font plus dans les mouchoirs. À côté de la difficulté d'obtenir des dollars, au moins 100 millions par mois, du choix par l’État d’administrer les prix et d’absorber seul les risques de change, des voix appellent à l’élimination de l'intermédiation du BMPAD, au retour de la formule ante PetroCaribe : les compagnies importent les produits pour satisfaire leur clientèle.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
15 janv. 2019 | Lecture : 8 min.

Dans un tweet publie ce mardi, Maarten Boute, Directeur de la Digicel, a laissé transpirer l’exaspération et la rage face aux perspectives d’une nouvelle rupture d’approvisionnement en produits pétroliers sur le marché local. « Trois compagnies d'essence sont en rupture de stock. Toutes les compagnies seront en rupture de stock de diesel dans 3 jours. Crise à répétition ! À qui profite le crime ? À Novum ? Au @bmpadhaiti ? », a écrit le

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