Le rapport du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) sur « le massacre de La Saline » m’a glacé le sang. Trois jours après l’avoir lu, je soufrais encore d’une forte migraine. 59 personnes assassinées, 2 disparues, 5 blessées par balle et 7 femmes violées; le bilan de cette soirée du 13 novembre, dressé par le RNDDH, dépasse l’entendement. Il décrit une situation de guerre. Des familles seraient décimées, avec des enfants en bas âge. Comme s’il s’agissait d’un bombardement. Certaines familles victimes, indique le rapport, s’in