Les exportations de café du pays sont estimées entre 800 000 et 900 000 sacs annuellement au cours des années 30 à 50. C’était la grande époque. Cette culture s’installait en maitre dans le pays. Une source de devises de premier ordre. La présence de l’État était très remarquée dans cette filière. Le crédit était garanti. Des inspecteurs se présentaient régulièrement dans les champs et les lieux d’échanges pour examiner l’ensemble du processus et le produit fini. Le secteur privé jouait sa partition. Durant cette période, l’on dénombrait plu
L’abandon de l’État, la principale cause de la chute de la filière café
La production de café en Haïti est réduite à une peau de chagrin pendant les quarante dernières années. La quantité produite satisfait à peine la demande locale. Entre 2013 et 2016, la situation était si chaotique que le pays se trouvait dans l’obligation d’importer du café vert. La chute est brutale. Les tenants de la filière croient que cette descente aux enfers s’explique principalement par l’absence d’un plan national pour le relèvement de la filière. Mais tout indique que ce n’est pas insurmontable.