Depuis quelques jours, nous assistons impuissants à un déferlement d’une violence sans pareille dans notre pays, notamment à Port-au-Prince. La capitale est devenue une grande prison à ciel ouvert. C’est une capitale assiégée par des bandits qui la bloquent au nord au niveau de Canaan, au sud au niveau de Martissant. Les citadins effrayés restent cloisonnés dans leur demeure. À cela s’ajoutent les grèves sauvages, les violentes manifestations de rue, les menaces verbales proférées par des politiciens et des militants politiques à travers les