Depuis un certain temps, le régime du président Jovenel Moïse peine à garantir un seuil minimal de sécurité, indispensable au fonctionnement normal des individus et à l’essor des activités économiques du pays. Sur plusieurs points du territoire, particulièrement au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, les gangs armés, souvent chevillés à des parrains politiques, terrorisent, volent, défient et narguent les responsables l’Etat préposé à la sécurité publique.
Sans entrer dans les détails conceptuels, philosophiques et opé