La catastrophe du 12 janvier 2010 a révélé les faiblesses fondamentales structurelles de l’État haïtien. Précaires, les infrastructures physiques d’avant le séisme ont été réduites à un amas de débris. Les maigres infrastructures sociales, éducatives, sanitaires ont été anéanties. Les pertes liées à cette catastrophe aux proportions gigantesques s’élevèrent à plusieurs milliards de dollars américains. Les coûts en vies humaines furent immenses. L’exode de cerveaux avoisina les 30 pour cent. Cette émigration vers l’Amérique du Nord a enveni