Devoir de mémoire

Je me souviens et me souviendrai...

Les mots ont fui le papier, du geste il ne reste qu'un écho, je me souviens pourtant de cette ville à l'allure libre, de ce temps prenable et ouvert sur tous les mondes, l'amitié était vivante, nous aussi.

Emmelie Prophète
Montréal, le 21 juillet 2005
Par Emmelie Prophète Montréal, le 21 juillet 2005
25 juil. 2005 | Lecture : 3 min.
Les mots ont fui le papier, du geste il ne reste qu'un écho, je me souviens pourtant de cette ville à l'allure libre, de ce temps prenable et ouvert sur tous les mondes, l'amitié était vivante, nous aussi. Cher Jacques, voilà que la poésie que nous avons lue s'est transformée en un tord boyaux, un immonde silence qui nous saigne et nous avilit. Nous qui avons si souvent essayé d'échapper à la férocité de ce dire quotidien se déclinant en rafales arrogantes, ignorantes et aveugles, nous sommes de plein pieds dans le scénario de la honte, je
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