Incendie criminel du marché Tête Boeuf

Pas encore de chèques pour les marchandes

La distribution de chèques aux victimes du marché Tèt Boeuf prévue à l'ONA n'a pas eu lieu. Elle a fait place à une manifestation.

Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
Par Claude Bernard Sérant serantclaudebernard@yahoo.fr
12 juil. 2005 | Lecture : 3 min.
Une femme secouée de colère pleure sur le trottoir qui longe le Palais National. Elle a attendu en vain le chèque que la Mairie de Port-au-Prince devait lui remettre au local de l'Office National d'Assurance Vieillesse (ONA) situé à la rue Piquant. Elle se sent doublement victime : ses marchandises ont été brûlées dans l'incendie criminel du marché « Tèt Boeuf » et elle se dit bafouée, roulée par les autorités administratives. Autour d'elle, un petit groupe de manifestants, agitant des branches d'arbres, crache leur fiel. Il est trois heures tr
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