«Aujourd'hui, en Haïti, on brûle des maisons, des magasins ; on attaque des transports et des voies de communication. On kidnappe les gens de toutes catégories sociales, on assassine, on torture et viole impunément. L'attaque du 1er juin contre le marché Tèt Boeuf était d'une sauvagerie inouïe. On tirait sur les gens pour qu'ils périssent à l'intérieur du marché qu'on brûlait... 4000 commerces et emplois étaient perdus. Tout ceci a un nom : l'utilisation de la violence contre des civils à des fins politiques est la définition même du terrorisme