"Marchandes mains à la mâchoire, tables à moitié vides ou tout simplement renversées. Pas d'embouteillage", telle est l'image que présentent plusieurs marchés publics de Port-au-Prince, ce mardi 21 juin 2005.
Aux marchés Hyppolite et Salomon, les marchandes des produits alimentantes se plaignent de la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité. Cette situation a débuté dès l'arrivée de l'équipe de transition au pouvoir en mars 2004, mais elle atteint aujourd'hui un niveau intenable, estiment-elles.
Cinq livres (une ma