Me voici donc une fois devant ma page blanche, en ce dimanche de Pâques 2005 essayant, une fois de plus, de traduire en mots mon immense chagrin. Depuis ce fatal 14 février dernier où m'est parvenue la nouvelle de ton décès, j'essaie, mais en vain, de traduire sur le papier le vide affreux que crée ton absence. Abattue à cette nouvelle de ton départ je fus comme sonnée, groggy, quand une semaine après, David Adès, ton alter ego, tombait à son tour sous la sinistre faux de la Camarde, cette implacable niveleuse de toutes nos conditions humaines.