Des cris, des pleurs... se mêlent aux coups de feu tirés dans les parages du Bel-Air. Huit véhicules stationnés devant le sous-commissariat du Portail Saint-Joseph sont la proie des flammes. De lourdes fumées s\'élèvent dans l\'aire du marché de Tête-boeuf. Des agents de la Police Nationale et des soldats du contingent Brésilien des forces onusiennes essaient vainement de garder à distance les curieux, les victimes, les journalistes...
Il est 14h20. Les flammes se font plus menaçantes. On ne sait pas encore combien de marchands ont péri dan