La réaction instinctive du lecteur concerné par l'abîme dans lequel le pays a plongé, c'est de questionner la nécessité de se livrer à un travail d'exposition des portraits des chefs d'Etat haïtiens. Si nous partons de l'idée de la mauvaise représentation qui entraîne que, non contents de toucher le fond, nous continuons à creuser, pourquoi honorer ceux qui ne le méritent point ? Fort heureusement, tous n'ont pas été aussi mauvais. Exemple : Titime passe à la postérité pour être un grand chef d'Etat. Plus près de nous, Ertha, si l'on excepte l