« Les premières couleurs que m'apporte le soleil se dessinent en labyrinthe de virages. Port-au-Prince se réveille toujours avec ses cris, ses douleurs mal exprimées dans une enveloppe de fumée. De bas en haut, les espoirs massacrés par le vit-qui-peut planent sur un espace qui a perdu son destin de capitale [...]. C'est le signe annonciateur d'une autre journée grise » (p.13)
On devrait sûrement s'arrêter là. Ajouter que les pages qui suivent sont de la même veine, de la même trempe et du même souffle. Ça, un premier roman ? C'est entendu,