Un Haïtien qui fait de la poésie à Miami, c’est, par analogie, comme un ascète qui travaille dans un club de strip. « C’est comme se retrouver par obligation dans un milieu qui n’est pas le sien », nous explique André Fouad qui y a élu domicile depuis 2004 parce que ses parents lui ont donné la carte verte.
En effet, selon lui, dans la mégapole la plus méridionale du « East coast » de chez Tonton Sam, et notamment dans la communauté haïtienne, la valeur se mesure plus par le semblant de vie « bling-bling » qu’on prétend mener que par